Né en Angleterre (408-495), arrivé à Lérins où il fut moine, et abbé (à partir de 433), fut ensuite évêque de Riez. Ayant adopté les thèses de Jean Cassien et de Vincent de Lérins sur la grâce, il fut condamné avec eux pour son semi-pélagianisme au concile local d’Orange (529) présidé par Césaire d’Arles. Il reconnait un rôle plus important au libre arbitre qu’à la grâce. En l’occurence, ce sont les thèses d’Augustin qui alors étaient très exactement réaffirmées. Mais il faut souligner que Fauste, comme Jean Cassien et Vincent de Lérins, ne suivait absolument pas Pélage dans toutes ses formulations.