Voyant leur foi, Jésus dit au paralytique : « Tes péchés sont pardonnés » (Luc 5, 20).
Le Seigneur est grand : à cause des uns, il pardonne aux autres ; il agrée la prière des premiers et il pardonne aux seconds leurs péchés. Hommes, pourquoi donc aujourd’hui votre compagnon d’existence ne pourrait-il rien pour vous, quand auprès du Seigneur son serviteur a le droit d’intervenir et d’obtenir ?
Vous qui jugez, apprenez donc à pardonner ; et vous qui êtes malades, apprenez donc à supplier. Si vous n’espérez pas le pardon direct des fautes graves, recourez alors à des intercesseurs, recourez à l’Église qui priera pour vous. Alors, par égard pour elle, le Seigneur vous accordera le pardon qu’il aurait pu vous refuser. Nous ne négligeons pas la réalité historique de la guérison du paralytique ; mais nous reconnaissons avant tout la guérison en lui de l’homme intérieur, à qui ses péchés sont pardonnés…
Le Seigneur veut sauver les pécheurs ; il démontre sa divinité par sa connaissance des secrets et par les prodiges de ses actions.
Qu’est-ce qui est le plus facile à dire, demande-t-il donc, de dire : « Tes péchés te sont remis » ou bien : « Lève-toi et marche » ? (Luc 5, 23).
Ici il fait voir une image complète de la résurrection, puisque, guérissant la blessure de l’âme et du corps…, l’homme tout entier est guéri.