Étiquette : Passion du Christ

Le Samedi saint – Louis Bouyer

La vigile du samedi est la nuit du Grand Sabbat qui suit l’oeuvre consommée, la nuit où le Christ ayant tout accomplit, attend paisiblement, entre les mains du Père, l’aube où ceux qui, le soir, semaient dans les larmes, moissonneront dans l’allégresse. Extraordinaire est l’aspect de l’Église entre la liturgie des présanctifiés et la liturgie de la nuit pascale. De...

Le Vendredi saint – Louis Bouyer

La vigile du vendredi est la nuit ténébreuse par dessus toutes, de Gethsémani, préfigurant cette nuit qui s’étendra sur le monde, quand le Christ expirera sur la croix, nuit de l’abandon divin, mais aussi nuit de l’aveuglement des puissances démoniaques se condamnant elles-mêmes en crucifiant le Seigneur de gloire. Si le jeudi saint peut être dit « l’heure de Jésus », le...

Le Triduum pascal – Louis Bouyer

Dire que les festivités pascales sont le centre de l’année ecclésiastique, cela n’est pas assez ; elles sont le foyer où tout converge, et la source de laquelle tout découle. Tout le culte chrétien n’est qu’une célébration continue de la Pâque : le soleil qui ne cesse de se lever sur la terre traîne après lui un sillage d’eucharisties qui ne s’interrompt...

Impropères du Vendredi Saint

R. Choeur : Mon peuple, que t’ai-je fait ? En quoi t’ai-je offensé ? Réponds-moi ! Choeur et assemblée : Ô Dieu saint, ô Dieu saint fort. Ô Dieu saint, Dieu fort, immortel, prends pitié de nous. 1. Mon peuple que t’ai-je fait, En quoi t’ai-je offensé ? De l’esclavage d’Égypte moi je t’ai tiré, Mais toi tu prépares une croix pour ton Rédempteur. 2. Quarante...

Le Triduum pascal – Benoît XVI

Nous sommes à la veille du Triduum pascal. Les trois prochains jours sont couramment appelés « saints » car ils nous font revivre l’événement central de notre Rédemption ; ils nous renvoient en effet au noyau essentiel de la foi chrétienne : la passion, la mort et la résurrection de Jésus Christ. Ce sont des jours que nous pourrions considérer comme un jour unique :...

Le dimanche des rameaux, célébration aux saveurs douce et amère – Pape François

Cette célébration a comme une double saveur, douce et amère ; elle est joyeuse et douloureuse, car nous y célébrons le Seigneur qui entre dans Jérusalem et qui est acclamé par ses disciples en tant que roi. Et en même temps, le récit évangélique de sa passion est solennellement proclamé. C’est pourquoi notre cœur sent le contraste poignant et éprouve dans...

Le bois de la croix est le trône de Jésus – Pape François

1. Jésus entre à Jérusalem. La foule des disciples l’accompagne en fête, les manteaux sont étendus devant lui, on parle des prodiges qu’il a accomplis, un cri de louange s’élève : Béni soit celui qui vient, lui, notre roi, au nom du Seigneur. Paix dans le ciel et gloire au plus haut des cieux. Évangile selon saint Luc 19, 38 Foule,...

Vraiment cet homme était le fils de Dieu – Didier-Marie Golay

Frères et sœurs, par sa Passion, par sa Passion d’amour – que nous venons d’entendre – Jésus a été fidèle jusqu’à la mort, fidèle à son amour infini pour le Père, fidèle à son amour infini pour les hommes. Par sa Passion acceptée librement, Jésus vient briser le dynamisme de mort qui est en l’homme, le dynamisme du péché. Péché...

L’affrontement de deux mondes – Abbaye Notre-Dame de Tamié

Ce récit de la Passion (Lc 19, 28-40) nous montre l’affrontement de deux mondes. Jésus vit dans le monde de la lumière et de la vérité, de la justice et de l’innocence, de la liberté, de l’amitié et de la prière. Il s’affronte au monde que nous ne connaissons que trop : le monde du mensonge et de l’hypocrisie, de la...

Le Christ semé en terre – Ambroise de Milan

C’est dans un jardin que le Christ a été arrêté et enseveli ; il a grandi dans ce jardin, il y est même ressuscité. Et ainsi il est devenu un arbre… Donc vous aussi, semez le Christ dans votre jardin… Avec le Christ, broyez la graine de moutarde, pressez-la et semez la foi. La foi est pressée quand nous croyons au...

L’arbre cosmique – Pseudo-Chrysostome

Ce bois [de la croix] m’appartient pour mon salut éternel. Je m’en nourris, je m’en repais ; je m’affermis en ses raçines, je m’étends sous ses branches, à son souffle je m’abandonne avec délices, comme au vent. Sous son ombre j’ai planté ma tente, et, à l’abri des chaleurs excessives, j’y trouve un repos plein de fraîcheur. Je fleuris avec ses...