Le premier appel est souvent à suivre Jésus ou à se préparer à faire des choses grandes et merveilleuses pour le Royaume. Nous sommes appréciés et admirés par notre famille, nos amis ou par la communauté. Le second appel vient plus tard, quand nous acceptons de ne pas pouvoir faire des choses grandes et héroïques pour Jésus. C’est un temps de renoncement, d’humiliation et d’humilité. Nous nous sentons inutiles ; nous ne sommes pas reconnus. Si le premier passage se fait en plein midi, au grand soleil, le second se fait souvent de nuit. Nous nous sentons seuls et dans la confusion ; nous avons peur. Nous commençons à douter de l’engagement que nous avons pris en pleine lumière. Nous avons l’impression d’être profondément brisés, de bien des manières. Mais cette souffrance n’est pas inutile. À travers le renoncement, nous pouvons atteindre une nouvelle sagesse d’amour. Seule la souffrance de la croix peut nous faire découvrir le sens de la résurrection.