L’autel
Pour célébrer le repas du Seigneur comme il nous a demandé de le faire avant sa Passion, une table est nécessaire. Ce n’est pas une table ordinaire mais un autel, table de sacrifice comme il en existait dans le Temple de Jérusalem. Le plus souvent en pierre, parfois en bois ou en métal, c’est derrière lui que se tient le prêtre pour refaire les gestes de Jésus et redire ses paroles en son nom. On salue l’autel parce qu’il est un des symboles de Christ et c’est le centre de l’Église.
L’ambon
Même s’il peut ressembler à un pupitre sur lequel on pose un livre, l’ambon est très important parce que c’est de là qu’est proclamée la Parole de Dieu. Aussi on choisit un endroit bien visible de tous et il est souvent mis en valeur par sa forme, sa décoration ou le matériau dans lequel il a été fabriqué. C’est là qu’on dépose le lectionnaire ou l’évangéliaire. « Le Christ est là présent dans sa parole, car c’est lui qui parle tandis qu’on lit dans l’Église les Saintes Écritures » nous dit le Concile Vatican II (SC 4). C’est aussi de l’ambon que le prêtre adresse l’homélie et que se lisent les intentions de la prière universelle.
Le pupitre
Situé devant l’animateur de chant, le pupitre sert à poser les documents (partitions, livret…) qui lui seront utiles. Il est plus petit que l’ambon et n’en a pas l’importance, ce qui explique qu’il n’est pas décoré.
Le tabernacle
C’est le mot « tente » en Latin qui a donné le mot « tabernacle ». Il fait référence à la tente qui abritait l’Arche de l’Alliance, ce coffret qui renfermait les tables de la Loi, symbole de la présence de Dieu dans l’Ancien Testament. Pour les chrétiens, c’est dans les hosties consacrées que se tient par excellence la présence du Christ. S’il en reste après la communion elles sont conservées dans un ciboire que l’on range dans ce coffret fermé à clé, qu’on appelle « tabernacle ». Pendant la semaine, c’est là qu’on viendra chercher les hosties pour les porter aux malades. Quand on rentre dans une église, on peut reconnaître l’emplacement du tabernacle à la petite lumière rouge (appelée lampe de présence) placée à son côté. On s’incline ou on faite une génuflexion pour salut Dieu qui est présent ici.
La cathèdre
C’est le lieu où s’assoit le prêtre qui préside la messe. « Présider » signifie que, lorsque le célébrant prononce les prières à voix haute, il prie au nom de toute la communauté rassemblée, comme Jésus lui-même à prier son Père. Il est donc nécessaire que tous voient ce lieu de présidence et un siège particulier est réservé aux prêtre pour signifier, non pas qu’il est un personnage important mais qu’il agit au nom du Christ.
La crédence
Une petite table se trouve non loin de l’autel, c’est la crédence, sur laquelle on dépose au moins le calice, la patène et les coupes eucharistiques avant de les porter à l’autel, ainsi que les linges d’autel et les burettes. L’origine de ce mot est proche du verbe « croire » parce qu’autrefois, dans le repas, en entreposait sur une table de ce genre les plats qui allaient être goûtés pour s’assurer qu’ils étaient bons, « crédibles ».
Le baptistère
Normalement fixe et situé près de l’entrée de l’Église, le baptistère est une cuve imposante, en métal ou en pierre. C’est là que sont accueillis ceux qui deviennent enfants de Dieu par le baptême. Il arrive, du fait de l’aménagement de l’Église, que l’on utilise une cuve baptismale mobile.
Le bénitier
À l’entrée de l’Église se trouve une grande coupe remplit d’eau bénite, appelée bénitier. En entrant, on a coutume d’y plonger ses doigts pour tracer un signe de la croix sur soi, en mémoire de son baptême. C’est un geste très important, il nous situe immédiatement comme un enfant de Dieu qui entre dans la maison du Seigneur.