C’est la volonté même de Dieu créateur que l’homme et la femme s’unissent. Le lien qui les unit n’est pas un lien de foi, mais un lien de chair, et un lien de parole donnée, de libre choix, qui les pousse à quitter cet autre lien de chair que sont père et mère. Un seul homme, une seule femme pour la vie. Voilà qui donne au couple une solidité quasiment divine.
Ce lien appartient à la nature du mariage, au point qu’on peut se demander si ce serait vraiment respecter son conjoint que de ne l’aimer que du bout des lèvres, pour le temps que dureront les sentiments et sans aucun désir de s’engager. On peut s’interroger sur ce qu’il en est des enfants, qui sont cette « seule chair » qui des deux n’en fait plus qu’un ? Chacun n’en reconnaîtra-t-il qu’un morceau, comme le propose Salomon dans son célèbre jugement (1 R 3, 16s) ? Encore une question à laquelle il vaut mieux réfléchir avant de s’engager.