Gloire à Dieu
1. Texte original latin
Glória in excélsis Deo
et in terra pax homínibus bonae voluntátis.
Laudámus te,
benedícimus te,
adoramus te.
Glorificámus te. Gratias agimus tibi
propter magnam glóriam tuam,
Dómine Deus, Rex cæléstis,
Deus Pater omnípotens.
Dómine Fili Unigénite, Jesu Christe.
Dómine Deus, Agnus Dei, Fílius Patris,
qui tollis peccáta mundi, miserére nobis;
qui tollis peccáta mundi, suscipe deprecationem nostram ;
Qui sedes ad déxteram Patris, miserére nobis.
Quóniam tu solus Sanctus,
tu solus Dóminus,
tu solus Altíssimus, Iesu Christe,
cum Sancto Spíritu, in glória Dei Patris.
Amen.
2. Traduction française pour la liturgie
Gloire à Dieu, au plus haut des cieux,
Et paix sur la terre aux hommes qu’il aime.
Nous te louons, nous te bénissons, nous t’adorons,
Nous te glorifions, nous te rendons grâce,
pour ton immense gloire,
Seigneur Dieu, Roi du ciel,
Dieu le Père tout-puissant.
Seigneur, Fils unique, Jésus-Christ,
Seigneur Dieu, Agneau de Dieu,
le Fils du Père.
Toi qui enlève le péché du monde,
prends pitié de nous
Toi qui enlève le péché du monde,
reçois notre prière ;
Toi qui est assis à la droite du Père,
prends pitié de nous.
Car toi seul est saint,
Toi seul est Seigneur,
Toi seul est le Très-Haut, Jésus Christ,
avec le Saint-Esprit
Dans la gloire de Dieu le Père.
Amen.
Note de Testimonia
Remarquons que la traduction « paix sur la terre aux hommes qu’il aime » vise tous les hommes sans exception. En effet, la traduction latine, littéralement « paix sur la terre aux hommes de bonnes volontés », est plus restrictive et rends mal compte de cette expression tirée de l’évangile selon saint Luc :
καὶ ἐπὶ γῆς εἰρήνη ἐν ἀνθρώποις εὐδοκίας (Luc 2, 14).
Une première tentative de traduction de ce verset rendrait ceci : « paix sur la terre parmi les hommes de bienveillance », donc dans le même sens que la traduction latine. À la suite du père Garrigues et de nombre d’exégètes nous traduirons plutôt par « paix envers les hommes (objet de) son dessein bienveillant ». Le sens de ce texte étant déclaratif et non restrictif (Emile Osty, La Bible, note sur Lc 2, 14) la Vulgate ne rend pas le sens usuel du terme grec (La Bible de Jérusalem, note sur Lc 2, 14). Pour une fois la traduction vernaculaire rend mieux compte du texte original que le latin, ce qui est suffisamment rare pour être souligné !